J’ai perdu ma force de 2021 à fin 2024… et j’ai retrouvé ma vivance !

Ce texte est une mue.

Je ne l’écris pas pour expliquer. Je l’écris pour libérer. Je l'écris pour honorer ce passage, doux et rude, où j'ai laissé tomber l'image de la femme forte pour renaître dans ma vivance nue.

1. 2021 – 2024 : La force comme armure

Pendant ces années-là, j’ai cru que je devais être forte. Forte pour tenir, pour continuer, pour inspirer. Forte pour être aimée. Forte pour qu’on reste. Forte pour exister.

Alors j'ai enfilé les masques. Ceux de la fille compétente. De la coach solide. De la femme qui gère, qui s'en sort, qui avance.

Et à l'intérieur, ça se fissurait. Lentement. Silencieusement.

Je faisais illusion. Pour les autres. Parfois pour moi. Mais dans les interstices de mes silences, il y avait une fatigue immense. Un cri muet : "Et si je n’avais plus besoin d’être forte ?"

2. Des miroirs inversés : Claire, Chloé, Clark

Je les ai tous attirés, à des moments précis de ma traversée.

Claire, cette copine coach que j’ai crue. Qui se disait forte, libre, et qui en fait n'était que posture. Elle voulait me façonner à son image, pensant me guider avec bienveillance, mais ce n'était qu'intransigeance si je ne faisais pas comme elle. Mais je voyais bien : elle était encore fragile, debout sur les genoux. J'avais que compassion pour elle. Je suis restée en lui disant, “Nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde”. Je lui ai proposé de rester sur des choses simples de la vie, sorties entre copines. C’est là que j'ai compris que même cela, elle ne pouvait pas. Et moi, je me sentais oubliée et incomprise. Elle a eu des mots très durs et m’a évidemment tout reproché. Grâce à elle, je suis sortie du syndrome de la femme forte. Je la remercie.

Il y a eu Chloé et Karine aussi, à leur manière. Mon amie Virginie aussi, mais elle a commencé une transformation à ce sujet. Elle a fait un pas. Et c'est magnifique à regarder pousser.

Clark, ma flamme jumelle, mon miroir à 360°, dans son histoire personnelle et bouleversante, me l'a fait ressentir indirectement d'une autre manière. De plus, je courais après lui sans m'en rendre compte. Je cherchais à être digne de sa reconnaissance, de son regard. Comme si je devais m'améliorer pour être vue par lui. C'était implicite, une veille mémoire sociale et transgénérationnelle.

À vous tous, merci.

Ils m'ont offert la plus belle leçon sans le vouloir :

Chaque fois que je cherche à être forte pour être aimée, je m'oublie.

Et un jour, j'ai cessé.

J'ai dit non. Pas à eux.

À cette part de moi qui croyait encore devoir mériter l'amour.

3. Janvier 2025 : La bascule douce, la vivance retrouvée

Je n'ai pas fait un choix spectaculaire.

J’ai écrit mon histoire dans mon livre :

"NOS ÂMES COEURS, MON CHEMIN D'ÉVEIL À L'AMOUR EN SOI"

Après, je n'ai pas tout envoyé valser. J'ai juste arrêté de faire semblant.

J'ai regardé ma propre onde. J'ai touché cette part de moi qui n'en pouvait plus de tenir bon.

Et j'ai dit :

"Tu peux t'effondrer. Je suis là. Je ne te quitterai plus."

Ce jour-là, je n'étais pas forte. J'étais vraie.

Et c'est là que j'ai retrouvé ma vivance.

La vivance, ce n'est pas l'énergie haute, ni les hautes vibrations. Ni la réussite. Ni l'inspiration.

C'est la congruence du pôle plus et négatif comme une pile.

Ce que je nomme le point Zéro.

La vivance, c'est dire oui à ce qui est. C'est vibrer même quand ça tremble. C'est respirer sans résister.

Depuis, je ne cherche plus à briller. Je cherche à sentir. Je ne cherche plus à convaincre. Je choisis d'être.

Et la vie m'a retrouvée, là où j'avais laissé mon souffle.

Conclusion : On n'est pas là pour être forts.

On est là pour être vivants.
Pour s'effondrer et se relever.
Pour pleurer sans s'excuser.
Pour dire non sans se justifier.
Pour aimer sans s'oublier.

J'ai perdu ma force... et c'est là que je me suis retrouvée.

Et toi, où as-tu laissé tomber ton masque de force pour dire enfin : me voilà ?

Adeline Petit
Coach intuitif & Conscience du cœur