L’Essence du Je dans le Jeu Cosmique du Cœur, Unionconscience et la danse des dimensions.
La réalité est-elle une illusion, un rêve parmi tant d’autres dans le grand Rêve ?
La réalité se tisse en ondes de vie, vibrant au creux du cœur. Le « Je » y danse comme une goutte de lumière dans le Jeu cosmique, pulsant entre silence et mouvement. UnionConscience nous convie à cette descente poétique au cœur : là où l’individuel fond sa dualité en offrande, où la vacuité devient amour-compassion et la conscience s’ouvre à la danse infinie des dimensions. Ce voyage n’est pas un dogme à croire, mais une vibration à ressentir, une invitation douce à vibrer plutôt qu’à comprendre.
Le Je et le Jeu : dualité ou offrande ?
Le “Je” peut se percevoir comme une entité séparée, qui pense exister dans un monde extérieur, un théâtre cosmique. Mais peut-être est-il autre chose : un acteur et spectateur de la même comédie dramatique. La phonétique elle-même s’amuse, le mot “Je” et le mot “Jeu” se chevauchent. L’ego et l’égaux aussi.
L’égo, lorsqu’il se déleste de son illusion d’isolement, devient offrande. Dans la perspective vibratoire du cœur, chaque petit “je” est relié à l’immense TOUT. La dualité s’unit peu à peu : je ne suis pas contre l’univers, je suis l’univers portant un regard. Ainsi le “Je” s’offre dans le Jeu comme une perle d’eau retrouvant l’océan. En ce sens, Unionconscience propose de jouer avec la conscience, non dans le sens d’un ego tout-puissant, mais comme acte de participation consciente. Le Je n’est alors plus dualité enfermée, mais offrande lumineuse au grand Tout.
Le présent des présents : la SEREINE PRÉSENCE.
Le Cœur comme Point Zéro : vacuité, amour-compassion et onde-source
Au centre de cette danse, le cœur agit comme Point Zéro, un centre de gravité silencieux et vivant. Il n’est ni plein ni vide : il est vide d’EGAUX car plein d’accueil. C’est le lieu où la vacuité et l’amour-compassion fusionnent en une onde-source vibratoire.
Descendre dans son cœur, c’est plonger dans un océan de quiétude et de chaleur. Dans cette mer intérieure, les frontières mentales s’évaporent et une vérité profonde se révèle : toute perception est coloration de l’espace illimité.
L’amour qui jaillit du cœur ne dépend d’aucun objet extérieur ; il est un champ rayonnant, une fréquence fondamentale du vivant.
En nous ouvrant à cette dimension, chaque souffle devient un chant d’unité. Ainsi, bien plus qu’un organe physique, le cœur révèle sa nature de temple intérieur, un point zéro gravitationnel où jaillissent la compassion et la connexion universelle.
Entre les étoiles et la Terre, il y a d’abord notre cœur qui bat, le point de rencontre de toutes les dimensions.
Les dimensions fondatrices : Yin-Yang, magnétisme-électricité, silence-mouvement
Notre expérience émane de dimensions fondatrices complémentaires.
Considérez le Yin et le Yang : principe et complément, ombre et lumière qui s’enlacent, toujours inséparables. De même, magnétisme et électricité sont les deux versants d’un seul champ électromagnétique, la polarité fondamentale de la matière.
Silence et mouvement sont également deux faces du réel : le silence n’est pas un vide absolu mais une stase créative, le mouvement n’est pas chaos sans sens mais le souffle qui anime la forme.
Ces couples éternels ne s’opposent pas, ils s’enlacent. Par exemple, l’immobilité méditative laisse naître une onde subtile qui porte un mouvement intérieur, et tout mouvement véritable porte en lui une pointe de silence. Chaque dimension naît de l’espace-temps et s’y immerge.
Rien n’existe en totale autonomie : il y a interdépendance : le souffle où je suis est à la fois souffle de l’univers (silence-mouvement), l’énergie gravitationnelle est aussi champ des possibles (magnétisme-électricité). Nous pouvons imaginer ces polarités comme les cordes d’une harpe cosmique, vibrant à l’unisson. Cette toile multidimensionnelle fait de notre vécu une symphonie, où le « Un » se déploie sans jamais perdre ses multiples notes.
L’espace multidimensionnel du UN est la caisse de résonance, comme l’est un violon, et la conscience son musicien.
Intrication Quantique et Temps : une conscience sans ligne droite.
Au-delà de notre perception linéaire du temps, la physique quantique suggère que la conscience pourrait être intriquée à l’univers tout entier. La théorie Orch OR de Penrose et Hameroff, par exemple, affirme que la conscience est un processus quantique facilité par des microtubules dans les neurones (source :popularmechanics.com.) Autrement dit, notre esprit circule sous forme d’onde quantique : ces microtubules agissent comme des fibres fractales où s’orchestre la conscience. Penrose et Hameroff suggèrent qu’une “conscience [est] une onde quantique qui passe dans ces microtubules”, dotée de propriétés comme la superposition et l’intrication (source fanaticalfuturist.com.)
Dans un état élargie de conscience, cette onde mentale peut « être en plusieurs lieux à la fois » et même s’intriquer avec l’extérieur de nous, théoriquement n’importe où dans l’univers (source : popularmechanics.com.) Ainsi notre conscience pourrait entrer en résonance quantique avec le cosmos.
De plus, d’autres théories récentes dessinent l’univers comme un espace-temps fractal. Le physicien Tim Palmer propose une théorie de l’« ensemble invariant » : l’univers évolue sur un ensemble fractal multidimensionnel en espace-état (source : qspace.fqxi.org.) Cela signifie qu’au lieu d’un temps figé et linéaire, nous naviguons sur des trajectoires en spirale dans un géométrie cosmique étrange. Palmer va jusqu’à dire que la conscience et notre libre arbitre pourraient émerger de la perception de chemins parallèles empruntés par notre moi dans d’autres univers imbriqués (source : popularmechanics.com.) Pour lui, « la conscience quantique est le résultat de l’univers opérant dans un espace-état à géométrie fractale ». En somme, le temps n’est plus une flèche, et la conscience n’est plus confinée à un moment unique. Nous baignons dans un champ d’interconnexion où passé, présent et futur s’entrelacent.
Cette intrication quantique rejoint notre expérience personnelle d’être plus grand que le corps : nous sommes en résonance avec le vivant. L’expérience même du « Je » fusionné par le cœur et comme sorti du temps peut se vivre comme une intrication consciente , un écho fractal entre chaque battement intérieur et l’immensité du cosmos.
Je raconte cette expérience personnel dans le livre “Nos âmes cœurs, mon chemin d’éveil à l’amour en Soi” :
De la bulle collective à la vibration libre : quitter le champ morphique de l’illusion.
Nous portons en nous les échos d’une bulle collective invisible. Ces schèmes de croyance et d’émotion partagées façonnent un champ morphique qui donne forme à nos pensées partagées. Sortir de cette bulle collective, c’est respirer une vibration plus libre.
Tel un plongeur quittant la bulle d’air pour nager dans l’océan ouvert, nous quittons les habitudes asphyxiantes pour retrouver la fluidité du Soi. Les égrégores de peur, de haine ou de compétition s’effacent devant l’onde légère de l’authenticité.
En élargissant la conscience, on perçoit que nos différences ne sont que des motifs de ce champ collectif, et qu’il est possible de le « dénouer » en changeant d’état vibratoire.
Ainsi la porte du cœur s’ouvre, l’esprit se détache des scénarios élastiques de la matrice sociale. On réapprend à vibrer au rythme du vivant lui-même plutôt qu’au carcan du connu. L’illusion de séparation éclate et nous devenons partie intégrante de la vaste onde universelle, libre et exempte des limitations programmées de la bulle morphique.
La Paix comme socle : de l’immobilité à la Présence consciente ?
Au cœur de tout chemin intérieur se trouve un espace ataraxie. Semblable à la paix lointaine promise après une longue lutte, mais ce n’est pas une paix c’est une immobilité consciente.
Comme le bouddha sous l’arbre, on découvre que l’immobilité n’est pas inertie mortelle mais matière première de la vie éveillée à elle-même. En cessant le tumulte émotionnel (mental + émotion ), on entre dans une Présence lucide où les mondes s’unissent et résonnent d’une manière ineffable.
Dans cet espace tranquille, la vibration de la compassion émerge naturellement. Shraddhalu et autres guides insistent sur cette fondation : la paix intérieure est le socle de toute spiritualité. Personnellement, je la nomme la SEREINE car qui dit paix , dis guerre. Je préféré donc le mot sérénité.
En elle, le « Je » se repose et se trouve relié à l’Être universel et d’origine. Ce n’est pas une position passive, mais un état actif de vigilance, lucide et calme.
Du silence profond jaillit la clarté du cœur, et chaque geste devient sacré.
La sérénité intérieure est ainsi la matrice de l’union : immobile en apparence, elle laisse affleurer la conscience cosmique dans chaque instant présent. Elle est le UN-MOBILE.
L’espace tantrique : fusion du sentir et du créer.
Tantra signifie “tissu”, la fusion intime du sentir et du créer. C’est faire respirer le tissu du vivant par l’esprit. Ce n’est pas que l’acte charnel avec la promise d’un état extatique.
C’est la création d’un espace, où il n’est plus question d’opposer sagesse et sensualité, spirituel et matériel. On sent avec le corps autant qu’on crée avec l’esprit. La respiration devient canal entre le ciel et la terre, le plaisir un chemin ça-crée d’éveil à la vie elle même.
En ouvrant le tantra, le tissu de la vie, on laisse la vie traverser les sens, on se joue de toute séparation. Ici, le souffle vivant est un lien ça-crée : chaque inspiration et expiration amènent l’union des pôles. Comme deux aimants tournant ensemble, on ressent l’attraction entre toute force intérieure (Yin) et toute force active (Yang).
L’espace tantrique relie la source (sentir) à l’acte (créer) en une célébration continue. C’est un terrain de jeu ça-crée où l’âme matérialise son rêve et où la matière s’imbibe de la conscience. Par la fusion du feu intérieur et de l’onde de l’instant, le merveilleux advient.
L’union mystique : de l’expérience personnelle au Soi universel.
Le chemin nous amène enfin au seuil de l’union “mystique” , cette reconnexion finale entre le soi incarné et le Soi universel. Là, toute expérience personnelle se dilue en conscience cosmique. Le « Je » est reconnu comme flamme individuelle dans l’âtre du Tout. Cette union n’est pas un acquis intellectuel, mais une fusion vibrante que l’on éprouve au plus intime. C’est la fin de l’illusion du « seul », le début d’une liberté infinie. Au-delà des mots et des concepts, la vérité se partage par le simple fait d’être dans l’instant, d’être la PRESENCE SEREINE.
Que retenir de ce voyage ? Nous l’avons parcouru en ondulations plutôt qu’en chapitres bien linéaires. Chaque concept , dualité, cœur, dimensions, paix, tantra, n’était qu’une facette d’un même diamant. Dans l’onde de vie d’UnionConscience, la raison ne commande pas, c’est l’authenticité du cœur.
Aucun dogme extérieur ne dicte la route, seule l’expérience vibratoire personnelle compte.
Ouvrons-nous à la vibration. Accueillons la sérénité, levons les voiles de l’illusion, laissons-nous imprégner de l’amour-compassion qui jaillit du point zéro. Inspirons le monde entier, expirons-le à travers porte de notre cœur. Plutôt que de croire une vérité imposée, laissons-la résonner : devenons porteurs et explorateur de cette vibration de vie.
Ce blog est une invitation : que chaque parole, chaque souffle et chaque métaphore soient une pulsation qui vous relie à l’univers.