Le vrai pardon : reprendre ce que j’ai donné par peur.

Il ne s’agit pas de pardonner pour excuser.

Il ne s’agit pas de faire la paix pour faire bonne figure.

Il ne s’agit pas de “passer à autre chose” en mettant un couvercle sur le feu.

Le vrai pardon ne se joue pas dans le mental.

Il naît dans le corps, quand une mémoire est prête à être libérée.

Quand un fragment de soi, jusque-là exilé dans l’autre,

revient à la maison.

“Je rends ce qui t’appartient.

Je reprends ce qui est à moi.”

Cette phrase est une clé.

Pourquoi cette colère ? Pourquoi ce pincement, encore ?

Parfois, on pense qu’on a pardonné.

On a tourné la page. On a compris. On a dépassé.

Mais un événement – un post, un succès de l’autre, un regard –

vient nous piquer là où on croyait avoir guéri.

Ce n’est pas un échec.

C’est un appel.

Un message intérieur : “Tu n’as pas encore tout repris.”

Car tant qu’une part de toi est encore en attente – de justice, de reconnaissance, de réparation –

tu n’es pas libre.

Le rituel du pardon-vérité : Reprise de Souveraineté.

Ce rituel ne demande pas d’être croyante.

Il demande juste d’être prête à revenir vers toi.

Matériel simple :

Une feuille de papier

Une bougie (ou un élément feu symbolique)

Un miroir

Ton corps, ton cœur, ta présence

1. Préparation : Création de l’espace.

Installe-toi dans un lieu calme.

Allume ta bougie. Assieds-toi en silence. Respire.

Pose l’intention :

“Je me rends disponible pour reprendre ce que j’ai donné,

et pour libérer ce que j’ai porté à la place de l’autre.”

2. Écriture libératrice.

Sur la feuille, écris sans filtre :

Ce que tu lui as donné par peur (pouvoir, admiration, besoin d’être vue, silence…)

Ce que tu as pris à sa place (colère, projection, culpabilité, besoin de réparer…)

Puis écris cette phrase au centre de ta feuille :

“Je rends ce qui t’appartient.

Je reprends ce qui est à moi.”

Lis-la à haute vovoix jusqu'à ressentir un soulagement, un ouf…

3. Le miroir : Regarde-toi.

Approche-toi du miroir.

Regarde-toi dans les yeux.

Tu peux pleurer, trembler, sourire.

Dis doucement :

“Je me pardonne de m’être abandonnée pour être aimée.

Aujourd’hui, je me choisis.”

4. Brûle ou enterre la feuille.

En conscience.

Pas pour effacer, mais pour transmuter.

5. Scelle avec une affirmation vibratoire.

Ferme les yeux. Pose ta main sur ton cœur.

Et répète :

“Je ne suis plus en guerre.

Je suis la paix qui se souvient.

Je suis la souveraine de ma vie.

Je reprends mon feu. Je redeviens entière.

Conclusion : Le vrai pardon, c’est un retour.

Tu n’as pas besoin que l’autre comprenne.

Tu n’as pas besoin que l’autre s’excuse.

Tu n’as même pas besoin de “lui parler”.

Tu as juste besoin de te ramener à toi.

De refermer la brèche.

De réancrer ta lumière là où tu l’avais laissée partir.

Et ça…

C’est le plus grand des actes d’amamour.

Adeline, l'onde de vie qui danse avec toutes la vie elle m'aime.

Adeline PETIT

Coach de Vie, auteur et entrepreneur en intelligence émotionnelle.

https://www.phoenixadelinepetit.com
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