🌀 Le dogme de la pensée créatrice, ou comment on t’invite à pédaler dans ta tête.
Spoiler intergalactique :
On te dit : « Arrête de penser ! » … puis, deux respirations plus tard : « Visualise, imagine, pense créatif ! »
À ce rythme-là, même ET doit se demander s’il a pris la bonne navette. 👽
Quand la pensée se prend pour le chef d’orchestre.
Dans le monde sucré du développement personnel, la pensée créatrice est devenue un peu comme le quinoa dans la cuisine healthy : on t’en sert à toutes les sauces.
Si tu échoues ? C’est que tu n’as pas pensé assez fort.
Si tu réussis ? Bravo, c’est grâce à ta pensée magique !
Bref, la responsabilité universelle du cours de ta vie est posée… sur ton cortex.
Problème : cette vision est aussi réductrice qu’un t-shirt taille S sur un sumo.
Elle oublie que tu n’es pas que ta pensée et que la pensée n’est pas toi.
Le dogme : une pensée qui se mord la queue.
Le dogme de la pensée créatrice, c’est croire que tout part et tout finit dans la tête.
Résultat : on enferme la créativité dans une prison mentale.
On t’invite à “changer tes pensées pour changer ta vie”, mais dans un tunnel où l’émotion est suspecte et le corps juste un véhicule de livraison pour ton cerveau.
C’est le paradoxe new-age : on prêche l’ouverture, mais on impose une mécanique qui te fait culpabiliser de ressentir autre chose qu’un arc-en-ciel intérieur. 🌈
Un peu comme si un chef te disait : « Cuisine librement ! … mais seulement avec du tofu et des graines de chia. »
Où est la vérité ?
Elle se trouve peut-être dans ce que les dogmes détestent : le vivant qui déborde du cadre !
La création, ce n’est pas juste “penser bien fort à une Tesla rouge garée devant chez toi”.
C’est un mélange, parfois bordélique de :
corps qui vibre,
cœur qui sent,
esprit qui rêve,
et intentions qui s’alignent comme des planètes complices.
Autrement dit : la pensée est un outil, pas le roi du royaume.
Et même le plus beau des pinceaux ne peint rien si la main n’a pas l’élan.
L’intention créatrice : le chef invisible.
À mes yeux (et à mon cœur), parler d’intention créatrice est plus juste.
Parce que l’intention naît de la conscience, et pas seulement du mental.
Elle porte une vibration qui engage tes pensées, tes émotions et tes actes le trio gagnant.
Quand l’intention est claire et vivante, la pensée suit naturellement, comme un musicien qui improvise sur un rythme déjà posé.
Et l’émotion ? Elle devient carburant, pas obstacle !
Conclusion : Nous sommes plus vastes que nos pensées.
Nous ne sommes pas les locataires passifs d’un cerveau qui pense tout seul.
Mets à la poubelle “ Je pense donc je suis”, sauf si tu veux rester dans la caverne de Platon.
Nous sommes la conscience qui dirige, module, colore ces pensées.
Réduire la création à la seule pensée, c’est oublier que le souffle qui pense est plus vaste que la pensée elle-même.
Alors oui : pensons, ressentons, agissons… mais depuis cet espace qui sait avant même d’avoir formulé l’idée.
Et laissons tomber le dogme.
Parce qu’un cœur libre crée toujours plus qu’un mental en cage et surtout il créer à partir d’un esprit en paix.
Si cette article t’a parler et si connais une personne ou plusieurs à qui cela parlerais, je t’invite à le partager.
Retrouve mon accompagnement : ACTIVE TA ROSE pour développer cette paix intérieure, ton estime de toi et ta confiance en toi.
Merci chère Onde de vie, pour t a lecture.
Adeline,
Ni maître, ni guide, juste une onde qui ose l’amour avec les deux pôles.