Je suis née pour respirer même là où d’autres croient qu’on se noie.
Je suis née pour respirer même là où d’autres croient qu’on se noie
Il y a des passages invisibles,
des naissances qui ne ressemblent pas à des débuts,
des instants suspendus où l’on croit sombrer…
alors qu’en réalité,
on est en train de reprendre son premier souffle véritable.
C’est ce que j’ai vécu.
Respirer sous l’eau, c’est quoi ?
Ce n’est pas une image poétique.
C’est une mémoire vivante, reçue en hypnose QHHT :
> "Il est là pour te faire prendre ta première respiration sous l’eau.
Comme un bébé qui prend sa première respiration… là où on croit qu’il ne peut pas respirer."
Et j’ai compris.
Respirer sous l’eau, c’est :
Ressentir ses émotions sans chercher à les fuir
Traverser une douleur sans vouloir tout comprendre tout de suite
Se laisser traverser par le vivant, même s’il est dense, trouble, inconfortable
Ralentir, là où l’on croyait devoir remonter en surface à tout prix
C’est vivre en présence dans ce qui semble invivable,
et y découvrir, à l’intérieur même du chaos,
un espace de paix nue.
Concrètement, respirer sous l’eau, c’est…
Accepter de pleurer sans s’excuser
Ne pas répondre à un message tout de suite parce qu’on est en train de digérer quelque chose
Poser une main sur son ventre et rester là… jusqu’à ce qu’il s’ouvre
Dire : “je ne vais pas bien, et c’est ok.”
Reconnaître une mémoire, une douleur, une projection… et ne pas vouloir la résoudre immédiatement
C’est un art. C’est une alchimie. C’est une naissance.
C’est dans ces moments que j’ai senti ma véritable liberté revenir.
Non pas quand tout allait bien.
Mais quand, sous l’eau, j’ai arrêté de lutter.
Et là…
quelque chose en moi a respiré pour de vrai.
Pour moi.
Pas pour qu’on m’aime.
Pas pour qu’on me voie.
Mais parce que je suis vivante.
Et toi, t’arrive-t-il de respirer sous l’eau ?
Peut-être vis-tu un passage où tu crois te noyer.
Mais si c’était… ta première vraie respiration ?
Et si ton âme était en train de se rappeler qu’elle sait faire ça ?
Respirer sous l’eau, ce n’est pas une anomalie.
C’est un savoir oublié.
Et peut-être… que nous sommes plusieurs à nous souvenir, maintenant.
