Conte : Le Lièvre Astral et la Tortue d'Or .
Il était une fois, dans un monde où l'invisible dansait avec le visible, un Lièvre Astral.
Dans les vastes Jardins du Vivant, un Lièvre rapide 🐰, éclaireur des cieux, et une Tortue lumineuse🐢, gardienne du Cœur.
Le Lièvre bondissait d’étoile 🌟en étoile⭐️, explorant mille paysages subtils, toujours en quête d’une Terre promise qu’il ne trouvait jamais.
Pour lui c'était la liberté et il disait :
« Plus je vole léger, plus je suis libre ! » se réjouissait-il.
Il croyait que la Liberté, c’était de courir plus vite que le Temps, de traverser plus de mondes que son ombre.
Au même endroit vivait la Tortue du Coeur.
Elle portait sa maison sur son dos, un cocon de sagesse, fait de fils d'or reliés à son propre coeur. Chaque pas était une présence, chaque respiration une offrande à la Vie.
« Plus je ressens la Terre, plus je m'élève vers les étoiles » murmurait-elle.
La Tortue, elle, avançait doucement.
Sa maison ? Elle la portait en elle : un Cœur d'Or 🧡,
un Cœur qui vibrait à chaque pas,
tissant des ponts invisibles entre les dimensions.
Un jour, le Lièvre Astral et la Tortue du Coeur se rencontrèrent.
Le Lièvre, bondissant autour d'elle, s'exclama : « Viens ! Saute avec moi de monde en monde ! Ici, rien ne t'attache, rien ne te retient ! »
La Tortue sourit doucement et répondit : « Cher Lièvre, ta course est belle, mais mon chemin est un voyage vers l'intérieur. Ce que je cherche n'est pas à fuir, mais à être.»
Le Lièvre rit 😂…🐇 et repartit en bondissant.
Mais à chaque saut, il se sentait de plus en plus vide.
Il visitait des mondes sublimes, croisait des êtres étranges, mais son coeur restait lourd, solitaire.
Un jour, le Lièvre, épuisé par ses courses infinies, se posa un instant.
Il vit la Tortue étendre autour d’elle une sphère dorée,
un champ vivant, une étoile qui battait dans son propre souffle.
La Tortue du Coeur éclairer tout un champ par sa simple présence.
Elle était là, immobile, reliée au ciel, à la Terre, à tout ce qui est.
Alors le Lièvre comprit.
La vraie liberté n'était pas de courir sans fin. La vraie liberté était d'aimer être, là, pleinement.
Il s'approcha, toucha du bout du nez la coquille dorée de la Tortue, et, pour la première fois, il s'assit.
Son coeur se délia.❤️🔥
Et la Tortue du Coeur, doucement, l'accueillit dans son espace vivant.
Elle le ragarde et lui dis :
“Tu es enfin libre ! Eh oui , la liberté n'était pas de voyager sans fin.”
La liberté, c'était de ramener l'infini dans son propre battement.
D’habiter le voyage, au lieu de le fuir.
Depuis ce jour, le Lièvre et la Tortue ne furent plus séparés.
Ils dansèrent ensemble :
un pas dans les étoiles,
un pas dans la Terre,
un battement dans l'onde du Cœur.
Car l'infini ne se cherche pas.
Il se respire ensemble !
Moralité :
« Celui qui croit que la liberté est de tout explorer sans racine court après des mirages. Celui qui ose être son propre monde fait de son souffle un éden vivant.»
Fin.